Chronique

4 mai 2016

The young world - Chris Weitz.

 
New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des Etats-Unis, à l'exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement.
Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d'attendre la mort, il partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.

Je tenais tout d'abord à remercier les éditions Hachette - Le livre de poche jeunesse pour m'avoir envoyé ce roman. Il me faisait déjà de l'oeil quand il est sortit chez Msk alors je n'ai pas hésité à le demander quand j'ai vu qu'il sortait en poche.

Nous nous retrouvons ici dans un univers dystopique dans lequel un virus a décimé la population en tuant tous les adultes et tous les plus jeunes. 
Cette idée m'a tout de suite attirée bien qu'elle m'ai fait penser à Gone, mais comme je n'ai pas lu cette saga ça ne m'a pas plus gêné que ça.

L'idée de base m'a beaucoup plu, j'ai aimé le fait qu'on se retrouve avec une seule tranche d'âge encore en vie dans la population.
J'ai trouvé que l'histoire était bien exploitée dans le sens où les choses sont très bien décrites. On n'a absolument aucun mal à s'imaginer les choses autour de nous et tout m'a semblé réel et bien expliqué. On se voit véritablement évoluer au milieu de cet univers totalement à l'opposé du notre.

La difficulté à vivre sans les choses telles qu'internet etc est vraiment très bien représentée. On voit vraiment que l'auteur a très bien ciblé les éléments de la vie quotidienne et ce qu'ils deviendraient si on devait vivre une telle chose. 

Je dirais que cet univers bien mis en place et bien expliqué et décrit est LE gros point positif de ce roman. 

Malgré cet univers bien développé il y a eu un quelque chose qui me freinait tout au long de ma lecture.

J'ai malheureusement trouvé que l'histoire tournait en rond... Oui il y a de l'action mais je l'ai trouvée trop répétitive. J'avais trop l'impression de lire une action, une description, une action, une description... avec des actions qui se ressemblaient beaucoup trop à mon goût.
L'écriture n'a rien de sensationnelle et n'a pas réussi à me captiver. Elle reste à mes yeux plutôt banale et il n'y a pas eu la petite touche qui m'entraîne dans le roman et qui m'empêche de le lâcher jusqu'à la fin. Je me suis même ennuyée à certains passages.

J'ai trouvé qu'on retombait dans de la dystopie assez basique sans grandes surprises. Je m'attendais à avoir des retournements de situation, des actions de fou... Mais malheureusement il n'y a pas eu de cela... j'ai eu une impression de déjà vu. Il y a tellement de dystopies actuellement qu'à mes yeux il faut vraiment quelque chose de spécial au livre pour lui permettre de se démarquer, ici cela n'y était pas.

J'avoue que dans la dernière partie du livre ça allait mieux et j'arrivais un peu mieux à me plonger dans l'histoire mais j'ai trouvé la plus grande partie du roman assez longue.
J'ai trouvé la fin un peu rapide, je pense que cette partie qui était la plus intéressante aurait pu être plus développée et durer plus longtemps.

Les personnages auraient pu être pas mal mais comme pour l'histoire j'ai eu une impression de déjà vu... 
Je n'ai pas découvert de personnages mémorables, j'ai vu des personnes encore trop courageux, trop vus et revus... On retrouve une nouvelle fois une poignée d'enfants qui veut sauver le monde, qui n'ont pas peur de la mort etc...
Ce sont donc des personnages typiques des dystopies de base qui commencent à me courir sur le haricot car je ne les trouve pas assez humains pour pouvoir m'identifier à eux.  

Malgré cela bien sûr ils ont chacun leur caractère qui m'a plus ou moins plu. 
J'aurais pu m'attacher au sentimental Jeff, ou encore à la courageuse Donna. J'aurais pu aimer l'intelligent ami d'enfance, la jeune asiatique qui sait se battre etc...
Mais comme vous pouvez le voir, j'ai vraiment trouvé TOUS les personnages beaucoup trop stéréotypés. Du coup je n'ai pas du tout pu m'accrocher aux personnages et je n'ai absolument rien ressentit pour eux et pour ce qui leur arrivait tout au long du livre.



4 commentaires:

  1. Coucou =)
    Pourquoi pas ? En tout cas, ce roman n'est pas une priorité et ton avis mitigé ne le rend pas plus essentiel ^^ Néanmoins, je pourrais toujours l'emprunter si un jour je le vois à la bibliothèque.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as raison, comme ça ça te permettra de le découvrir quand même ;)

      Supprimer
  2. aaargh, par contre, si les personnages ne sont pas attachants, je vais passer mon chemin ;)

    RépondreSupprimer
  3. Apres c'est seulement mon point de vue hein ;)

    RépondreSupprimer